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Avec
Cassandre


Retrouvailles touchantes et inattendues

Première semaine de l'année scolaire. Ca faisait plusieurs mois que je n'avais pas travaillés pour l'école. Pendant mes vacances, en tant que professeur, j'avais continué de coacher des anonymes, ainsi que mon équipe de rugby du quartier. Il y avait aussi la partie privé de mes vacances, la partie agréable et amoureuse, mais malheureusement, ce ne fut que pour les vacances. Je m'étais attaché, comme d'habitude, mais elle avait brisé tous mes rêves, toutes mes envies, en partant sans rien dire pour ne jamais me revenir. J'ai bien compris qu'elle s'était fichu de moi, mais bon, ça fait toujours mal ce genre de chose. Je vais rapidement passer à autre chose, mais ça me gêne tout de même. Beaucoup de sources disent qu'on trouve l'amour au boulot, je veux bien les croire, mais pour moi, c'est compliqué. Je n'ai pas vraiment envie de sortir avec un élève, c'est vachement déplacé et bizarre. Alors oui, il reste les autres professeurs, mais bon, je me vois difficilement draguer un collègue, ce n'est pas mon truc. J'ai passé déjà un an ici, mais je n'ai jamais tenté le coup, même s'il y a de jolies femmes, je trouvais ça déplacé. Enfin bon, tout ça, ce n'est sûrement que des détails, comme d'habitude, je réfléchis trop !

Aujourd'hui, c'est une journée comme une autre, la deuxième de la semaine. L'après-midi, j'ai des cours à donner, mais le matin, rien, comme toujours en fait. Du coup, n'ayant pas de personne à coacher ce jour-là, j'en profite pour passer la matinée à m'occuper de moi. En me levant, je mange des céréales, puis, très tôt, je quitte mon appartement en tenue de courses, en short, malgré le froid qui commence à s'installer, avec un débardeur, mes chaussures de courses, mais surtout ma montre. Je pars en trombe, il est encore tôt, mais je vois déjà des élèves aller en cours, pendant que moi, je pars courir dans la ville. Souvent, je cours dans l'enceinte de l'académie, mais pas là. Je veux aller voir un truc dans la ville, une annonce au niveau du centre commercial, alors je décide d'y aller en courant. Au début, je marche rapidement pour laisser le temps à mon corps de se chauffer. Puis, progressivement, je me mets à courir, et je laisse ma vitesse augmenter naturellement. Je cours à un bon rythme, je ne suis pas fatigué par l'effort, mais je sens que mes jambes, que mon corps entier travaille en synergie. J'adore cette sensation, un mélange de satisfaction, de joie, de fierté. C'est peut-être débile pour certains, mais pour moi, courir, c'est très important, ça me libère.

En arrivant au centre commercial, je m'arrête quelques instants au niveau du panneau dont on m'a parlé, puis je trottine sur place le temps de lire. Je lis chaque phrases, chaque mots, mais rien de ce qu'on m'a dit n'y figure. On a dû me mentir, je me suis fait avoir. Sans réfléchir plus que ça, je repars en direction de l'académie et j'augmente la cadence. Là, je sens que mon corps fatigue de l'effort, mais je continue, je joue un peu sur ma résistance, puis quand j'arrive dans le parc, je me mets à trottiner doucement, puis je commence une session de sprint, enchaînant plusieurs sprints, les uns après les autres, ne laissant que quelques secondes entre chaque pour pouvoir récupérer mon souffle. Une fois terminée ma session de dix sprints consécutifs, je marche un peu pour détendre le tout et je finis par mes étirements.

En me relevant, je sens mon épaule et une odeur nauséabonde s'en dégage, alors je me dépêche de prendre les escaliers, esquivant le plus possible les gens que je connais, puis je retourne dans ma chambre. Je lance en boule mes affaires sales dans la panière, puis je pose délicatement ma montre sur la table et me voilà parti pour une bonne douche bien chaude.

Lorsque je ressors, je prends le temps de bien me raser de près, puis je pose un peu de parfum sur mon cou et du déodorant sur mes aisselles. Je suis tout beau, tout propre, je décide donc de m'habiller. J'enfile un jean et un tee-shirt blanc, style tout à fait classique, puis avant de sortir, j'enfile un petit sweat à capuche gris foncé, je prends mon téléphone et mes papiers. J'ai regardé l'heure avant de partir, et mon téléphone indiquait un peu plus de midi, du coup, c'est l'heure pour moi d'aller manger. Bien sûr, ayant un appartement sur place, je pourrais manger chez moi, mais non, pas envie. Parfois, je passe mes midis seuls et parfois entre collègues, aujourd'hui, mon repas, je décide de le passer à plusieurs. En plus, c'est le deuxième jour de la rentrée, le retour des vacances, ils doivent avoir pleins de choses à me raconter.

Pourtant, quand j'arrive dans la salle des professeurs, je ne trouve pas les collègues que j'aime bien, mes amis, alors je décide de partir à la cafétéria, me disant qu'ils y sont sûrement déjà. Pourtant, en arrivant devant la queue, le seul professeur que je vois, c'est une femme que, de dos, je ne reconnais pas. Je la rejoins pour couper, pour aller voir si les autres sont sur place, mais quand je passe à côté d'elle, je m'arrête et, très étonné, je la regarde, cherchant dans ma tête pourquoi je réagis comme ça. Je lui fais face, je regarde son visage. En quelques secondes, la réponse me revient, en effet, je la connais. J'ai des souvenirs d'elle et moi avec un autre ami. À l'époque où j'étais élève, j'ai passé un peu de temps avec elle, alors son nom, il me revient très vite.

Cassandre, c'est toi ? Qu'est-ce que tu fais là, dans cette école ?


Je lève les yeux au ciel pour réfléchir un peu. Je me souviens d'elle, elle était gentille comme fille. D'ailleurs, en la regardant comme ça, je ne peux m'empêcher de relever qu'elle est plutôt jolie, le temps l'a gâtée, dirons-nous. Pourtant, son physique, je n'y pense que pendant une seconde, je suis bien trop étonné par la situation pour penser à ça. Je n'aurais jamais imaginé la revoir un jour, quand j'ai terminé mes études ici. On n'était pas assez proche pour décider de se revoir, alors forcément, je n'avais fait qu'oublier son existence, ces dernières années. En tout cas, une chose est sûre, d'ailleurs, tu ne peux la garder pour toi, c'est pourquoi tu reprends très rapidement, seulement quelques secondes plus tard, ne lui laissant pas le temps de répondre à ta première question.

En tout cas, ça me fait plaisir de te revoir, ça fait si longtemps, t'as bien changé depuis !


   


 

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Retrouvailles

feat sam dee

Un capharnaüm, voilà à quoi était réduit son appartement, après cette nuit blanche qu'elle avait passé à peindre. Elle était épuisée, mais fière de son œuvre qui séchait maintenant prêt de la fenêtre entrouverte, alors que le jour se réveillait doucement, signe que la professeure n'aurait pas le temps de dormir un peu avant son premier cours de la journée. Bien qu'habituée au manque de sommeil, elle ne put retenir un soupire qui franchit malgré elle la barrière de ses lèvres, elle aurait aimé être reposée, faire bonne impression lors de cette première semaine de cours, mais l'inspiration avait été trop grande, trop omniprésente pour lui permettre de trouver le sommeil, une fois dans son lit. Un café en main, la jeune professeure vérifiait encore et encore si elle avait bien tout le nécessaire pour cette première journée, la plus angoissante selon elle, mais également la plus excitante. Tout se jouait aujourd'hui, elle se devait de faire bonne impression, sans pour autant passé pour le genre de professeur qui se laisse marcher sur les pieds par ses élèves. Elle qui n'avait jamais été très extravertie, elle se demandait bien comment elle allait réussir à accomplir ce miracle. Son café terminé et après être passée sous la douche, Cassandre était enfin prête, vêtue d'une robe noire et de collants opaques, une tenue neutre et simple, comme elle les aimait. Vérifiant une dernière fois qu'elle n'oubliait rien, elle sortit enfin de son appartement, son énorme pochette orange sur l'épaule. Elle était stressée tout au long du chemin, impatiente et apeurée à l'idée de rencontrer ses futurs élèves, ceux avec qui elle allait passer l'année.

Contre toute attente, sa première heure de cours se passa très bien et, n'ayant pas cours avant l'après-midi, la professeure c'était enfermée dans sa classe pour réaliser quelques croquis et esquisses qu'elle afficherait peut-être un jour sur les murs de sa classe. Après tout ce travail et tout ce stresse, la jeune professeure commençait à avoir un peu faim, son estomac le lui fit d'ailleurs savoir par un gargouillement qui aurait pu être gênant s'il avait été entendu par quelqu'un d'autre qu'elle et ses croquis. Regardant l'horloge fixée au mur, elle constata avec une certaine surprise qu'il était déjà midi, la forçant à délaissé ses croquis pour aller manger. Après avoir fait la queue et avoir récupéré son repas, elle se posa à une table, seule, un peu gênée à l'idée de s'imposer et, ne connaissant pas les autres enseignants, elle se voyait bien mal s'asseoir à une table à laquelle elle n'avait pas été invitée. Elle mangeait donc son repas, jetant quelques coups d'œil à son portable lorsqu'elle recevait un message de ses parents qui lui demandaient comme c'était passée sa première heure de cours. Elle était un peu perdue dans ses pensées lorsqu'elle entendit quelqu'un l'interpellé, la voix ne lui était pas inconnue, elle était même sûre de l'avoir déjà entendue. Son regard se posa d'abord sur un plateau, pour ensuite remonter vers le visage de l'homme qui lui avait parlé, visage qui, comme elle s'en doutait déjà, ne lui était pas inconnue et il ne lui fallut pas longtemps avant de pouvoir placer un prénom sur cette tête blonde.

-Oui, c'est bien moi ! Et toi, tu es Sam, je me trompe ?

Elle lui sourit, ne ressentant pas ce sentiment d'inquiétude qui s'imposait à elle lorsqu'elle rencontrait un homme pour la première fois. Cet homme-là, elle le connaissait, ils avaient même traîné ensemble, lorsqu'elle étudiait ici. Cassandre se surpris elle-même à trouvé le jeune homme beau, elle qui n'avait jamais vraiment fait attention au physique des gens lorsqu'elle était plus jeune, elle se demandait présentement s'il n'avait pas toujours été mignon et qu'elle ne l'avait simplement jamais remarqué ou si c'était le temps qui l'avait transformé.

-Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir! Tu veux t'asseoir peut-être ?
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Cassandre


Retrouvailles touchantes et inattendues


J'ai été très surpris de la revoir, c'était à la fois agréable et totalement inattendu. Un peu bête, ne sachant pas vraiment comment réagir, je restais là, debout devant elle à la regarder, la dévisager. J'ai mon plateau dans les mains, je ne le pose pas, je le garde. Au début, je ne sais pu vraiment où j'en suis. Je comptais manger avec tes amis en venant ici, histoire de parler des vacances, de la reprise, tout ça. Pourtant, la seule personne que je connais, c'est une personne à qui je n'ai pas parlé depuis des années, je ne sais même pas où en est notre situation, sûrement de simple connaissance. D'ailleurs, en y réfléchissant, elle a dû évoluer, si elle est de retour ici, c'est peut-être parce qu'à présent, elle est devenue une collègue. Je ne savais pas qu'elle comptait travailler dans l'éducation, qu'elle comptait revenir, donc je suis surpris. La première question qui me vient, c'est de me demander si elle est, elle aussi, devenu professeur ou bien si elle fait parti du personnel administratif. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elle ne semble pas connaître grand monde et surtout que l'année dernière, je ne l'ai pas vu, donc elle doit être nouvelle.

Quand elle me propose de m'asseoir à côté d'elle, elle ajoute que ça lui fait plaisir de me revoir. Je me sens un peu flatté, même si au fond, c'est la tradition et ce n'est peut-être qu'un mensonge, pour moi, ça reste agréable à entendre. Sans trop hésiter, je viens donc poser mon plateau sur la table, puis je m'assois en face d'elle.

Avec plaisir.   

Deux petits mots très simples prononcés lorsque je commence à m'asseoir en face d'elle. Je fixe ses yeux du regard et au début, je ne dis rien. Quelques souvenirs, quelques scènes de notre passé commun, me reviennent, alors je ne peux m'empêcher de sourire, ce sont des moments agréables. De mémoire, nous n'avons pas vraiment eux de dispute puisque de toute manière, nous n'étions pas plus amis que ça. En tout cas, une question me revient à l'esprit, alors quand je brise le léger silence, c'est pour la poser.

Alors, qu'est-ce que tu fais là ? Après toutes ces années, qu'est-ce tu deviens ? Ne me dis pas que toi aussi, tu viens enseigner dans cette école ?    

Un sourire aux lèvres, j'attends sa réponse et je ne peux m'empêcher d'en être heureux. De tous mes collègues, je n'en connaissais aucun à l'époque où j'étais élève, c'est donc la première dans ce cas. Je trouve ça sympa, ça installe un climat un peu nostalgique. Par contre, d'une certaine manière, je me dis que la relation professionnelle sera peut-être un peu plus dur à mettre en place entre nous, puisque nous partageons quelques souvenirs qui ne sont pas de l'ordre du boulot, mais bien du divertissement.

Et bien, je suis content de voir que tu as décidé d'enseigner ici et j'espère que ça se passera bien pour toi, que tu passeras une bonne première année ! D'ailleurs, en tant qu'ainé, si tu as besoin d'aide, de conseils, n'hésite pas ! Je me ferais un plaisir de répondre à ton appel à l'aide !  

Si je suis venu là, à la base, c'est pour parler, mais aussi pour manger un bout. J'ai beau avoir pas mal de temps libre avant mes cours de l'après-midi, je n'ai pas envie que ma nourriture se refroidisse et que le goût se perde un peu, alors je commence à manger. Dans un premier temps, je bois un peu d'eau avant de prendre mes couverts pour m'attaquer à l'entrée. Au moment où je m'apprête à couper, je relève la tête vers elle.

D'ailleurs, tu as déjà eu ton premier cours ? Pas trop stressant ?   

Je me rends bien compte que je parle beaucoup, que je pose pleins de questions, alors j'enfile une bouché et je me tais, me contentant de lui laisser, enfin, le loisir de me répondre. Je suis pas mal excité par ces retrouvailles, alors c'est vrai, je me laisse emporter. D'ailleurs, je ne peux m'empêcher de me demander si, enfin, on deviendra ami ou si on ne sera que de simples collègues. Je trouve que c'est une question légitime, qu'il est logique de se la poser puisque de ça en découlera ma manière d'agir, de me comporter avec elle. Bien sûr, je ne suis pas assez bête pour lui poser la question, donc je préfère la garder pour moi, ainsi que les différents commentaires qui me passent par la tête comme par exemple le fait qu'elle est jolie, qu'elle a une douce voix, ce genre de choses qui, dans un cadre professionnel, seraient totalement déplacées. La fixant du regard, je ne dis rien, attendant de voir ce qu'elle a à me raconter sur elle, sur sa nouvelle carrière, sur ses possibles questions, tout ça.

   



 

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