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Timothy Anderson
Messages : 7
Date d'inscription : 21/01/2019
Age : 23
Localisation : Londres
Timothy Anderson


Anderson Timothy

Informations générales


Nom : Anderson
Prénom : Timothy
Âge : 18 ans
Date de naissance : 16/10/2000
Date d'arrivée à Hampton Academy : 01/09/2018
Nationalité : Britannique
Origine(s) : Anglophones
Filière suivie : Sciences Sociales
Matière principale : Sciences Politiques
Groupe : Étudiants
Taille : 1,71m
Poids : 64kg
Orientation sexuelle : Il ne s'est jamais posé la question, quelqu'un qui le supportera
Avatar : Tweek Tweak - South Park


Physique & Caractère



Timothy, ou plus simplement Tim, Anderson n’est définitivement pas quelqu’un de facilement repérable dans la foule. Il dispose d’un physique pour le moins banal : une taille banale, ni trop grand ni trop petit, une corpulence banale, ni trop maigre ni trop enrobé, des cheveux de couleur banale et un style vestimentaire qui s’éloigne de très loin des looks particulièrement stylisés. Bien que rien de bien extravagant ne semble sauter aux yeux quand on l’observe, Tim possède tout de même une petite touche qui lui est propre. En effet, étouffé dans la masse, il se perd facilement, mais quelques légers détails font de lui ce qu’il est. Ses cheveux blonds constamment en bataille lui ont toujours valu des remarques de la part des autres. Depuis que sa mère ne s’occupe plus de sa toilette matinale, Tim entame toutes ses journées avec cette coupe digne d‘un dimanche matin. Cette tête de premier de la classe qu’il arborait à l’école l’a toujours profondément agacé. Les autres enfants ne manquaient pas de se moquer régulièrement de lui, chose qui ne l’aida en rien à s’épanouir. Il a pu ENFIN envoyer paître cette allure de petit bourgeois bien propre sur lui lorsque sa mère ne pouvait plus lui consacrer de temps (ou de patience) le matin. Ses parents n’ont jamais apprécié cette coiffure ébouriffée, et continuent encore aujourd’hui de partager leur mécontentement dès qu’ils en ont la possibilité. Tim était au départ hésitant face à leurs reproches mais grâce au soutien de son meilleur ami, il a appris à ne plus en tenir compte. Il assume sa tête d’éclaté et ne se voit guère autrement. De plus, il lui est impossible de rester concentré suffisamment longtemps pour sculpter sa chevelure particulièrement rebelle. Vous le croiserez donc toujours avec ses mèches rebiquant autour de son visage clair. Sa mine, bien que pâle, est parsemée de petites taches de rousseur éparpillées sous les cernes de ses grands yeux verts. Son nez plutôt petit ainsi que ses joues rondes lui donnent un air juvénile, un air très doux, particulièrement lorsqu’il sourit. Il est en effet rare de voir son visage contorsionné par la colère, seule une déception ou une douleur intense peuvent apporter ce bouleversement dans ses traits.

Tim n’est pas ce qu’on pourrait appeler « une grande gueule » et évite d’ailleurs de se charger lui-même de quelconques responsabilités. Il préfère suivre le groupe plutôt que de le diriger, sauf si le sujet de conversation ou l’activité le passionne vraiment, auquel cas il se montrera beaucoup plus bavard et participatif. Sa curiosité et sa créativité sont ses meilleurs atouts lorsqu’un projet de groupe doit être réalisé. Il lui est toutefois très difficile de faire le tri dans toutes ses idées mais il reste volontaire pour donner un coup de main à ses partenaires. S’il se sent suffisamment à l’aise, il essaiera de suivre ses camarades et de les aider, même si cela reste difficile pour lui. Toutefois, l’adolescent manque énormément de confiance en lui et l’idée de décevoir les autres lui est insupportable, d’où sa tendance à soutenir les idées d’autrui plutôt que de revendiquer d’emblée les siennes. La culpabilité le ronge très facilement, même si aucune faute grave n’a été commise, ce qui est souvent le cas. Angoissé par le conflit et les disputes, il se mettra naturellement en retrait, sauf si l’un de ses amis est acteur de la querelle, il risque bien plus de prendre partie dans ce cas. Particulièrement loyal et serviable, il lutte de tout son possible contre sa timidité afin d’aider les personnes qu’il apprécie. Bien qu’il soit maladroit et facilement stressé, il ne viendra jamais à votre rencontre armé de mauvaises intentions. Comme mentionné précédemment, il ne s’énerve que très peu. En revanche, lorsqu’il est particulièrement stressé ou anxieux, il lui arrive de prononcer des paroles dures, parfois méchantes, qu’il ne pense pas. Il espérera ne pas vous avoir fait de mal et essaiera de se racheter s’il le peut. Dans le cas inverse, si une personne lui cause du tort ou déblatère des paroles blessantes à son sujet, il pardonnera plus ou moins facilement en fonction du différend et de la violence de la confrontation. Tim est loin d’être rancunier mais il restera méfiant et plus distant pendant un temps si vous lui avez causé beaucoup de peine.

Toutefois, s’il vous aime bien, Tim passera plus rapidement l’éponge. Il lui est compliqué de se rapprocher des autres et si quelqu’un qui compte pour lui vient lui présenter ses excuses, il le/la pardonnera sans trop de souci. L’adolescent n’a jamais réussi à se faire énormément d’amis au cours de sa vie. Trop rêveur, inattentif, bordélique, toujours en train de s’agiter ou même bizarre, les autres enfants le laissaient souvent dans son coin. Tim ne parvient pas à rester concentré longtemps sur une tâche ou une conversation, certains disent qu’il « papillonne » très souvent. En effet, quand on lui donne la parole sans qu’il la demande ou qu’on l’interpelle sans qu’il s’y attende, il sera troublé et ne saura pas quoi répondre. Il vous dira soit qu’il ne sait pas, soit quelque chose d’inapproprié car il n’aura pas pris le temps de réfléchir à une meilleure réponse. Cela peut se produire à plusieurs reprises dans une même conversation, il ne suit plus la discussion et, perdu dans ses pensées et ses idées, impossible pour lui d’apporter une réponse convenable à votre question. Ne vous vexez pas, ce n’est en rien votre faute. En réalité, Tim est atteint de Trouble de Déficit de l’Attention (TDA) avec une légère hyperactivité depuis son enfance. Il ne peut pas maintenir son attention sur une activité durant plus de dix minutes/un quart d’heure maximum. Arrivé à cette échéance, ou si quelque chose d’autre a attiré son attention entre temps, l’adolescent sera complètement déconnecté de son objectif de base et impossible d’y revenir. Il faut que l’activité en question le passionne, ou que quelqu’un le maintienne concentré pour qu’il ne perde pas le fil. Ce trouble lui mène la vie dure que ce soit pour lui-même au quotidien, dans ses interactions sociales ou encore pour ses études. Il décroche facilement pendant une conversation alors imaginez lors d’un cours de deux heures ! Conscient qu’il ne peut pas suivre le cours, il enregistre discrètement la leçon dictée par son professeur à l’aide de son téléphone. Mode silencieux activé, on cache l’appareil dans la trousse, on appuie sur le bouton rouge et c’est parti. Il prend en note ce qu’il peut, puis revient sur chaque enregistrement plus tard pour recopier plusieurs fois ses cours afin de les retenir. Bien qu’il souffre de son TDA, Tim est un élève travailleur et déterminé qui cherche en permanence des astuces pour mieux apprendre ses leçons et réussir ses études. Il se fait violence et s’accorde chaque dimanche du temps pour organiser son planning de la semaine, planning qu’il s’efforce de respecter et qu’il place bien en évidence sur le mur de son bureau. Il garde toujours un cahier dans son sac pour noter les rendez-vous ou choses qu’il ne doit surtout pas oublier, son téléphone est rempli d’alarmes et son meilleur ami, avec lequel il discute souvent, l’aide aussi à garder certaines choses à l’esprit.

Son TDA lui a toujours apporté difficultés et indirectement souffrances. Cette inattention, souvent prise pour de la paresse ou du je-m’en-foutisme, sa tendance à oublier des choses et des rendez-vous, et son incapacité à rester en place sur son siège, ont toujours été sources de reproches et de remarques. Au fil des années, Tim a vu son estime de lui-même dégringoler, faisant ainsi naître ce manque de confiance. Il est parfaitement lucide sur son TDA qui le complexe et se voit comme différent, et différent, pas dans un sens positif. Son anxiété a grandi avec le temps, lui causant occasionnellement quelques problèmes de sommeil. Malgré tout, Tim se force chaque jour de rester optimiste et de garder le sourire malgré ses angoisses. Le trouble est toujours là, mais il est bien plus vivable. Il se réfugie dans le dessin ou la cuisine lorsqu’une journée fut trop nuageuse. Ce sont ses deux principales passions et les seules activités auxquelles il peut consacrer des heures sans être déconcentré. Très créatif, les pages de son carnet de dessin sont recouvertes de grands tableaux colorés ou alors de petits gribouillis plus ou moins compréhensibles pour une personne extérieure. Il adore aussi jouer aux jeux vidéos à distance avec son meilleur ami. Aussi, afin de rendre son quotidien plus facile, il suit un traitement depuis ses huit ans maintenant, et bénéficie d’une aide psychologique en complément. Il n’aime cependant pas en parler et ne tient pas à ce que cela se sache.

FUN FACTS PLUS OU MOINS INTÉRESSANTS:
#1: Il n’a pas encore passé son permis de conduire.
#2: Il possède 5 plantes carnivores, plus précisément des dionées. Chacune d’entre elles possède un nom écrit sur une étiquette collée sur son pot. Ces plantes sont : Tooth, Croc!, Super Deadly Killer (ou juste Sup’), FlyOut et Bob.
#3: Son animal préféré est l’oiseau.
#4: Il rêve de posséder plus tard une volière où des oiseaux pourraient vivre en semi-liberté.
#5: Il a une trouille folle des films/séries/jeux d’horreur.
#6: A cause de son attention très limitée, son style vestimentaire, bien que sobre, peut sembler négligé. Sa tenue aura très souvent un défaut lié à son TDA (une chemise boutonnée en décalé, un sweat trop grand, une ceinture mal enfilée dans les passants de son pantalon, des lacets dépareillés sur une paire de chaussures…).
#7: Il a la mauvaise habitude de ronger régulièrement ses ongles.
#8: Il adore les choses sucrées, surtout le miel.
#9: Il a déjà fait mourir (involontairement) des cactus quand il était plus jeune.
#10: Il est plutôt frileux et ne sort jamais sans écharpe s’il ne fait pas plus de 15°C dehors.
#11: Sa couleur favorite est le vert menthe.
#12: Il serait volontiers parti en école d’arts s’il avait eu le choix. Le dessin est sa passion avec la cuisine.
#13: Évoquer son trouble l’angoisse et le met extrêmement mal à l’aise. Lorsque son TDA est au cœur de la conversation, cela renforce son sentiment de ne pas être normal, d’être malade et bizarre. Il en a énormément honte.
#14: Confronter ses parents pourrait bien être la chose qui le terrifie le plus au monde désormais.  



Histoire



Philip et Lucy Anderson proviennent tous deux d’un milieu pour le moins aisé. Ils ont chacun vécu et grandi sans manquer de rien, les moyens de leurs parents leur ont permis de faire leurs études dans des établissements de renom et leur situation actuelle pourrait en rendre jaloux plus d’un. Tous les deux se sont rencontrés au travail après un parcours scolaire réussi. Ce fut dans les bureaux de ce cabinet d’avocats de Liverpool que leurs regards se sont croisés pour la première fois. Lui était l’une des nouvelles recrues de cette années, et elle venait d’être embauchée en tant qu’assistante et secrétaire. Entre derniers arrivants, il leur fut plus facile d’engager le contact et le courant passa naturellement. Ils firent davantage connaissance chaque jour jusqu’à se trouver certains points communs. Ils résidaient tous les deux à Chester, située à un peu plus d’une demi-heure de Liverpool, avaient fait leurs études à Londres, aimaient tous les deux le tennis sur gazon et raffolaient de la même marque de thé. Compte tenu de tout cela, les deux collègues commencèrent à se fréquenter plus régulièrement hors du travail et de fil en aiguille, une romance naquit entre eux. Leur relation devint sérieuse et quelques années plus tard, le couple acheta une maison dans le centre de Chester et s’unit devant le prêtre par la suite. Les nouveaux mariés étaient heureux, heureux de leur amour ainsi que de leur vie impeccablement arrangée et carrée. Rien ne semblait pouvoir troubler l’ordre parfait qui régissait leur vie.

Le couple Anderson vivait son idylle dans cette nouvelle maison depuis quelques années lorsqu’une merveilleuse annonce vint les combler de bonheur. Lucy était tombée enceinte. Des larmes de joie coulèrent en abondance et chaque côté de la famille mit la main à la pâte pour préparer l’arrivée du bébé. Les mois défilèrent à une vitesse vertigineuse et le ventre de Lucy gonflait au rythme du temps qui passait. Le couple ne cessait d’imaginer comment serait leur enfant, à quoi il ressemblerait, ce qu’il aimerait, sa couleur préférée,  ce qu’il deviendrait plus tard… Le jour prévu pour la naissance approchait et les futurs parents rêvaient de la possible vie de leur petit. Enfin, le plus beau jour de leur vie arriva. Au bout de plusieurs heures de cris et d’efforts intenses, le petit Anderson vint au monde, le petit Timothy vint au monde.  

Pendant les quelques années à venir, Philip et Lucy ne trouvèrent rien à redire concernant leur fils. Il leur procurait bonheur et joie, que demander de plus ? Ah si, un peu plus de calme n’aurait pas été de refus. Tim était un enfant très joueur et énergique, le mettre au lit le soir n’était pas chose aisée et le maintenir attentif et calme pendant la journée n’était pas forcément évident non plus. Le couple ne s’inquiéta pas plus que cela, peut-être était-ce simplement typique pour un enfant de trois ans. L’inattention « anodine » de Tim commença à entraîner la perte régulière de plusieurs jouets et autres affaires. Au départ, ses parents n’y accordaient pas une réelle importance et rachetaient simplement les objets perdus. Le temps s’écoula un peu plus et le couple Anderson se retrouva légèrement agacé par l’attitude tête en l’air persistante de leur fils. Le petit blond n’écoutait pas ce qu’on lui disait, il semblait toujours ailleurs et gigotait en permanence lorsqu’il devait rester calme. Irrités par leur enfant compliqué, Philip et Lucy perdaient souvent patience.

« Non Timmy ! ordonna Lucy. Tu restes à table tant que tu n’as pas fini ton assiette.
- Mais maman pourquoi…?
- Tu finis et c’est tout !
- Mais…
- Timothy ça suffit maintenant, tu arrêtes de discuter et tu obéis à ta mère, un point c’est tout ! » ponctua Philip d’un ton autoritaire.

Tim remontait souvent dans sa chambre en pleurant après le repas du soir, ne comprenant pas pourquoi ses parents se montraient si fermes avec lui. Il voulait juste aller jouer devant la télévision, rien de plus. Pourquoi ne pouvait-il pas bouger comme il le voulait ? Ce genre d’altercations devint monnaie courante alors que l’enfant grandissait. Lorsque Tim connut sa première rentrée scolaire, son côté trop rêveur et agité en classe ne lui attira pas des amis, mais plutôt des ennuis. Les maîtres et maîtresses essayaient de le contenir quand il commençait à gigoter un peu trop. Ce n’était pas la partie la plus ardue du travail. Le plus compliqué fut en effet de gérer l’absence de concentration du petit blond qui préférait toujours observer les oiseaux voler derrière la fenêtre, que d’écouter les consignes des adultes.

« Timothy, peux-tu répondre à la question ? demanda doucement la maîtresse en montrant le tableau.
- Euh… La question ? répéta-t-il en inclinant la tête sur le côté.
- Oui, celle que je viens de poser, répondit la jeune femme avec un sourire.
- Oh… euh… mmmh… il baissa les yeux pour regarder ses mains posées devant lui, ses genoux tremblaient sous la table. Je sais pas, je regardais les oiseaux…

Des rires.

- Ce n’est pas grave Timothy, rassura la maîtresse, essaie de faire plus attention d’accord ? »

Il hocha la tête tout en gardant le regard bas alors que l’enseignante calma le reste des enfants pour continuer sa leçon. Il essaya d’écouter mais une fois de plus, c’était peine perdue. Un élève devant lui fit tomber son crayon, un autre se moucha et d’autres oiseaux vinrent se poser dans l’arbre de la cour. C’était fini. La classe se termina avant qu’il ne s’en rende compte. Les bruits d’affaires autour de lui crevèrent sa bulle et il regarda son cahier. Tout ce qu’il était parvenu à faire aujourd’hui était de griffonner des oiseaux dans son petit cahier vert. Une boule se forma dans sa gorge ainsi que dans son ventre. Ses parents allaient encore crier. Lucy et Philip se montraient très exigeants quant aux performances scolaires de leur petit. Ils le voulaient brillant et irréprochable, et cela jusque dans son apparence. Les averses de moqueries ne manquaient pas de pleuvoir régulièrement sur le petit Tim. Combinées aux reproches quotidiens de ses parents, le jeune Anderson s’endormait souvent sur un oreiller humide le soir. Toute cette pression conduisit l’enfant à s’isoler davantage, que ce soit à l’école ou à la maison.

Un jour, les parents de Tim furent interpellés par l’une des enseignantes. Cette dernière leur partagea ses inquiétudes et son opinion vis-à-vis de leur fils, leur faisant comprendre que son comportement n’était pas « normal » pour un enfant de huit ans. Bien qu’un peu indignés, le couple se retrouva en accord avec la jeune femme, Timothy n’était pas « normal. » Philip et Lucy suivirent les conseils de l’enseignante et emmenèrent leur fils consulter un pédopsychiatre. Plusieurs séries de tests furent exercées et au bout de quelques rendez-vous, le verdict tomba. Le spécialiste annonça que Timothy Anderson était atteint de Trouble de Déficit de l’Attention avec une légère hyperactivité. Cette dernière n’était pas spécialement alarmante, le thérapeute assura qu’elle s’estomperait naturellement avec l’âge. Il préconisa un traitement pour accroître l’attention de l’enfant, ainsi qu’un suivi psychologique. Il donna également divers conseils au couple afin de faciliter l’apprentissage de Tim. Philip et Lucy ne surent comment réagir face à l’annonce du trouble de leur fils. Comment se sentaient-ils ? Surpris ? Attristés ? Déçus ? Anxieux ? Tout cela à la fois ? Peut-être. En revanche, lorsqu’ils apprirent la nouvelle à Tim, ce dernier ne ressentit qu’une seule émotion…

« Timmy mon bébé, écoute-moi bien cette-fois-ci, fit comprendre Lucy en s’agenouillant devant son enfant. Tu es malade mon cœur.    
- Ma-malade…?
- Oui, elle lui caressa la joue. Mais ça va aller. Le docteur nous a donnés quelque chose pour que tu ailles mieux, et quelqu’un t’aidera à l’école, d’accord ?
- …quelqu’un…?
- Oui, ça va aller, tu y iras mieux c’est promis, tu iras mieux », répéta-t-elle en le serrant dans ses bras.

… de la honte

Tim entama son traitement et son inattention s’en retrouva légèrement amoindrie. Néanmoins toujours présente, elle ne pouvait pas être totalement éradiquée par les comprimés que prenait l’enfant. Les parents de ce dernier, toujours irrités par le problème de leur fils, décidèrent d’écouter les conseils donnés par le thérapeute. Tim commença à suivre des consultations hebdomadaires chez un psychologue spécialisé et une aide scolaire lui fut attribuée. Lauren McCartney fut sollicitée pour accompagner le petit Anderson. Elle devait l’aider pendant la classe ainsi que le soir après l’école pour faire ses devoirs. Les débuts furent loin d’être simples mais la glace finit par se briser entre Tim et celle qu’il en vint à considérer comme sa nounou. Cette femme rousse approchant des cinquante ans lui inspirait confiance et paix. Elle lui donnait quelques conseils pour mieux retenir les choses et préparait quelques fois des petits gâteaux en sa compagnie. Le soutien qu’apporta Lauren compensait les remarques que pouvaient faire Philip et Lucy à l’égard de leur fils. Ce dernier se sentait en sécurité avec sa nounou et leur complicité s’agrandit d’autant plus lorsque le couple Anderson fut muté dans un cabinet à Londres, les contraignant à prendre le train tous les jours. Lauren se mit donc à passer plus de temps avec Tim ; elle venait le chercher le matin tôt pour aller à l’école, restait à ses côtés pendant la classe, et s’occupait de lui le soir jusqu’au retour des parents de l’enfant. La présence de sa nounou permit à Tim de se maintenir au niveau de ses camarades et le petit se sentit plus confiant. Il souriait et riait plus, il avait le sentiment d’avoir enfin quelqu’un à qui se confier, quelqu’un en qui croire. Toutefois, l’absence quasi permanente de ses parents, couplée à leur comportement distant dû au travail, continuait d’affecter Tim. Il se sentait seul et l’angoisse de décevoir une fois de plus ses parents ne disparaissait jamais réellement. La négligence du couple et le mal être de leur fils n’échappèrent pas à Lauren. Un soir, en quittant le domicile des Anderson, elle entreprit de partager son ressenti aux parents de son petit protégé. L’issue de cette conversation ne fut pas celle escomptée.

« Nous n’avons pas fait appel à vous pour nous dire comment élever notre fils, signala gravement Philip. Je pense que nous nous passerons de vos services désormais, vous pouvez partir. »

Lauren McCartney ne remit plus les pieds chez les Anderson et ne revit plus Timothy après ce soir. Cette séparation fut un véritable déchirement pour l’enfant de maintenant douze ans. Il cria ce soir-là, il refusa de manger et s’enferma dans sa chambre où il pleura le reste de la soirée. Sans Lauren pour l’aider et le soutenir, il se renferma de nouveau sur lui-même. Sans personne pour l’emmener et le raccompagner de l’école, il dut faire ce trajet à pieds seul car ses parents jugeaient qu’il était assez grand pour retrouver son chemin. Inutile de vous compter le nombre de fois où Tim se perdit dans les rues avant de finalement atteindre sa destination. Il n’avait jamais fait ce trajet seul et son TDA ne faisait que l’handicaper davantage. Il trouvait de nouveaux points de repère à chaque fois qu’il faisait la route et, un jour, il arrêta de se perdre. Malheureusement, à peine eut-il le temps de se réjouir de cette petite victoire sur son trouble, ses parents venaient lui rappeler à quel point il était impuissant face à sa « maladie. »

« Timothy, c’est dans ce sens-là qu’il se met ce tee shirt ! Combien de fois il faudra que je te le dise pour que comprennes ?! »

« C’est la dixième fois que je te fais réciter cette partie, tu peux pas te concentrer un peu ? C’est pourtant pas compliqué, le fils de la voisine y arrive lui, pourquoi pas toi ?! Allez fais un effort maintenant ! »

Chaque matin et chaque soir était rythmé par ce genre de réflexions. L’image que Tim pouvait avoir de lui-même se ternissait toujours plus, tout comme son moral lorsqu’il se couchait la nuit venue. Il ne baissa toutefois pas les bras face à la difficulté de suivre les cours seuls. Voulant honorer les efforts de son ancienne nounou, Tim mit à profit ce qu’elle lui avait appris et conseillé. C’est d’ailleurs depuis sa rencontre avec Lauren qu’il imagine en permanence de nouvelles astuces pour retenir les choses malgré son TDA. L’école était compliquée, mais il s’accrocha tant bien que mal. A la maison, il se réfugia dans ses dessins d’oiseaux et dans des recettes de pâtisseries qu’il aimerait essayer. Ses parents continuaient leurs discours négatifs et Tim poursuivaient ses efforts pour ne pas perdre pieds. Peu à peu, un gouffre se creusa entre les parents et le fils.

Finalement, Tim entra au lycée, et cela sans redoubler. Comme d’habitude, il n’eut pas l’occasion de savourer cette victoire.

« Tu vas devoir faire plus d’efforts au lycée si tu ne veux pas échouer tu m’entends ?
- Oui papa... »

L’adolescent se prépara donc à passer ces quatre prochaines années seul et plongé dans ses notes. Ses plans furent chamboulés dès le premier jour lorsqu’il dut prendre la dernière place vide au fond de la salle.

« Excuse-moi, souffla-t-il pour attirer l’attention du garçon brun déjà installé. Je peux m’asseoir là ?
- Ouais vas-y, accorda son nouveau voisin en retirant son sac du siège.

Les minutes passèrent pendant ce premier cours et le voisin remarqua que Tim gribouillait dans son cahier au lieu d’écouter. Il lui donna un petit coup de coude.

- Tu vas être paumé si t’écoutes pas, chuchota l’adolescent.
- Mmmh ? Tim releva la tête de son dessin. Ah je sais, merci.
- Euh…
- Je décroche souvent pendant les cours mais j’ai l’habitude t’inquiète pas.
- Uh huh… C’est juste que c’est un peu technique cette partie-là et tu risques d’êtres paumé, genre BIEN paumé.

Tim observa le tableau bariolé de formules et comprit ce que voulait dire son voisin par « technique. » En voyant le blond pâlir face à son erreur, l’autre adolescent songea.

- T’as qu’à essayer d’enregistrer avec ton téléphone la prochaine fois que tu sens que tu vas ‘décrocher’, ça t’évitera de tirer cette gueule de constipé.

Le fils Anderson cligna des yeux plusieurs fois avant de ricaner à la remarque du deuxième garçon. Il réalisa que l’idée de son voisin était toutefois loin d’être mauvaise.

- Héhé, c’est pas bête.
- Je sais.
- Merci beaucoup euh…
- Will.
- Merci Will.
- Et de rien…
- Tim.
- De rien Tim. »

Will Summer était le fils d’un boucher de Chester qui vivait à quelques pâtés de maison des Anderson. Tim resta à ses côtés lors des cours suivants et les deux adolescents finirent par se rapprocher. Le flegme de Will contrebalançait assez bien l'anxiété de Tim. Comme le jeune blond se mettait souvent à dessiner pendant la classe, il se mit à parler de sa passion à son nouvel ami. Ce dernier lui révéla qu’il adorait faire du skateboard après les cours et jouer aux jeux vidéos. Les deux lycéens passèrent régulièrement du temps ensemble en-dehors des heures de classe et rapidement, Will se rendit compte du problème d’attention de Tim. Timothy se sentait mal d’en parler mais le fit quand même au bout de plusieurs mois. Il faisait confiance à son ami et espérait simplement que Will ne le laisserait pas tomber à cause de son TDA. Il ne s’était jamais énervé contre Tim et sa fâcheuse tendance à remuer et à rêvasser en permanence. De ce fait, le jeune Anderson lui expliqua son trouble et lui parla aussi un peu de sa relation avec ses parents, relation un peu tendue comme l’avait déjà remarqué Will. Après cette « confession, » L’adolescent brun ne traita pas son ami différemment et entreprit même de l’aider quand Tim en ressentait le besoin. Il lui réexpliquait les choses vues pendant les cours, faisait  ses devoirs et révisait pour les examens avec lui… Will avait quelques facilités dans plusieurs domaines donc il pouvait aisément se permettre d’aider son ami. Tim lui était énormément reconnaissant et, comme cela s’était produit avec Lauren McCartney, il sentit que sa confiance en lui augmenta un peu. Ce fut à partir de cette époque qu’il envisagea peut-être de faire des études d’arts.

Les années passèrent, Tim et Will devinrent avec le temps meilleurs amis, chose que Philip et Lucy voyaient d’un très mauvais œil. William Summer était un fils de boucher sans réelle ambition, qui fumait des cigarettes et traînait sur un skateboard. Rien de tout cela ne plaisait au couple bien propre qu’étaient les parents Anderson. Le lycée allait bientôt toucher à sa fin et, malgré les mêmes réflexions persistantes de ses parents concernant son trouble et son allure qu’ils jugeaient trop négligée, Tim était bien décidé à entrer à l’Université de Chester pour y étudier l’art. Il savait parfaitement que ses parents préféraient le voir faire des études de droit ou de sciences politiques, cela lui garantirait un avenir plus « sûr » et « stable. » Tous les trois avaient déjà évoqué le sujet et Tim n’en avait jamais tiré grand-chose. Conforté par les encouragements de son meilleur ami et voyant l’année s’achever petit à petit, il s’apprêtait à en parler avec ses parents.

« On déménage, annonça Philip de but en blanc.
- Qu-quoi ? bégaya Tim.
- On déménage, répéta-t-il, à Londres.
- Quand ?! Pourquoi ?! interrogea l’adolescent, bouleversé.
- Ne commence pas Timmy, reprit Lucy, c’est difficile pour nous tu sais de faire ce trajet tous les jours. Vivre à Londres sera profitable pour tout le monde.
- Profitable pour vous surtout… marmonna-t-il en croisant ses bras contre sa poitrine.
- Tu veux bien répéter ça, défia Philip.
- J’ai dit que ça vous arrangeait vous et SEULEMENT vous ! Vous avez toujours fait ce qui vous arrangeait VOUS sans jamais vous soucier de ce que je pouvais penser ! Vous m’avez jamais demandé mon avis pour RIEN ! cria Tim en tremblant.
- Pour tout ce qu’on a fait pour toi… commença Lucy.
- Oh ouais tout ce que vous avez fait pour moi, coupa Tim, tu te fous de moi ?
- Parle mieux que ça à ta mère.
- Vous avez jamais rien fait pour moi, vous m’avez toujours fait des remarques sur tout. Jamais d’encouragements, rien… sa voix se mit à trembler à son tour. Tout ce que je fais, c’est jamais assez bien… Et là que je me sens bien, que j’ai ENFIN réussi à me sentir bien, il faut que vous foutiez tout ça en l’air ! MAIS PUTAIN QUEL GENRE DE PARENTS VOUS ÊTES ?! il ne pouvait plus retenir ses larmes.
- Arrête.
- MÊME DES INCONNUS ONT ÉTÉ DE MEILLEURS PARENTS QUE VOUS !

SLAP!

- Ça suffit, j’en ai assez maintenant. Tu iras à Londres et tu feras ce qu’on te dit, déclara froidement Philip en abaissant sa main. Tu me déçois Timothy. »

Tim resta figé pendant de longues minutes, des larmes ruisselant sur sa joue rouge qui le picotait. Il plaça délicatement une main sur la marque et courut s’enfermer dans sa chambre. Une fois à l’abri dans son lit, il eut l’impression de retourner des années en arrière, lorsqu’il pleurait sous sa couette. Il avait toujours craint ses parents, craint leur regard et l’opinion qu’ils avaient de lui. Il les détestait certains jours, cuisinait avec sa mère d’autres jours. Il souffrait sous leur pression mais paradoxalement, il voulait les rendre fiers. Il voulait rendre Lauren McCartney fière. Il voulait rendre Will fier. Il voulait arrêter d’être une déception ambulante pour les autres. Il cessa de s’opposer à ses parents et accepta de quitter Chester pour Londres. Il cessa de s’opposer et passa le concours d’entrée de la Hampton Academy pour suivre des études de sciences politiques comme le voulaient sa mère et son père. Will l’aida malgré tout et il fut pris. Le voici dans son studio universitaire, seul, mais au moins libéré de ses parents. Seul, il prit son portable et y tapa :

From: Me
To: Will
Hey, tu m’oublieras pas hein ?


Une vibration.

From: Will
Jamais mec
Je suis jamais bien loin, baisse pas les bras, tu peux le faire


Un sourire.

From: Me
To: Will
Promis. Merci


Une vibration.

From: Will
De rien Tim, à très bientôt



Un an s’est déjà écoulé depuis l’entrée de Timothy Anderson à la Hampton Academy. Malgré les difficultés, il essaie d’avancer, à son rythme. Il a eu l'occasion de faire la rencontre de quelques personnes pendant les TD qu'ils partageaient. Quelques paroles de politesse échangées, des discussions courtes mais cordiales... Cela s'est essentiellement tenu à des connaissances de cours, Tim s'est bien entendu avec les étudiants qui fréquentaient sa classe mais rien de plus ne s'est créé. Il n'a pas construit de réelle amitié comme il a pu le faire avec Will. Ce dernier travaille désormais pour un ami boulanger de son père et continue de discuter quotidiennement avec Tim. Les deux s'envoient des messages, s'appellent, et échangent sur les réseaux sociaux. Ils aiment également partager des parties de jeux vidéo ensemble pour décompresser. Tim n'est pas le plus doué mais il s'améliore. Le temps qu'il consacre à son meilleur ami lui fait énormément de bien, surtout pendant ses périodes difficiles. Will essaie de lui faire garder courage et confiance. Il se sert aussi de sa bonne mémoire pour rappeler certaines choses que Tim aurait pu oublier, et il vient de temps en temps le voir à Londres lorsqu'il en a la possibilité. De son côté, le jeune Anderson apprend à vivre seul avec son TDA et peut désormais souffler un peu, le regard quotidien de ses parents n’étant plus omniprésent. Tous les deux continuent néanmoins de l'appeler régulièrement et surveillent scrupuleusement ses résultats. S'ils constatent une légère baisse, ils sont les premiers à le souligner auprès de leur fils. Leurs réflexions sont toujours là, que ce soit par rapport au TDA de Tim, son allure, sur le fait qu'il devrait se faire violence pour se sociabiliser davantage DU MOMENT que cela ne nuit pas à ses études... Au moins, il ne les a plus physiquement sur le dos et peut se réjouir de ses quelques petites victoires dont il ne pouvait pas pleinement profiter avant. Affronter demain avec le sourire est tout ce qu’il peut faire pour aller de l’avant. Les cours lui demandent beaucoup de travail une fois sorti de l’amphi mais il a l’habitude et essaie de s’adapter comme il le peut. L’établissement en lui-même ne lui déplaît pas, il est quelque peu perturbé par ces délégués et leurs actions curieuses. Il a beau venir d’un milieu assez aisé, il est bien content de ne pas avoir affaire à eux, une source de stress en moins.



Vous et le forum

Surnom et âge : Jam' a 21 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Alors là, je ne sais plus
Un petit commentaire ? I'm back !


Dernière édition par Timothy Anderson le Jeu 24 Jan - 13:36, édité 1 fois
Anonymous
InvitéInvité
BLBLBL !
J'adore ton personnage, vraiment sympathique ! J'ai envie de lui faire des câlins et tout et tout **

Je me demandais juste un point de détails : pendant sa première année, s'est-il fait des amis ? Et avec Will, comment cela a évolué ? Et ses parents, toujours aussi con ?

Bon courage pour cette infime correction et des bisous sur toi ♥️
Timothy Anderson
Messages : 7
Date d'inscription : 21/01/2019
Age : 23
Localisation : Londres
Timothy Anderson
Plouf
Merci beaucoup ! J'ai effectué les modifications demandées, est-ce bon ?
Poutous ♥️
Léonard De La Croix
Messages : 178
Date d'inscription : 03/02/2018
Age : 21
Gamin têtu et fourbe
Léonard De La CroixGamin têtu et fourbe
MON PETIT FRERE <3<3<3
Trop heureuse de te revoir parmi nous !
Timothy Anderson
Messages : 7
Date d'inscription : 21/01/2019
Age : 23
Localisation : Londres
Timothy Anderson
Merciiiiiii ♥️
Et petit petit, respecte tes aînés jeune enfant Tim(othy) Anderson 464397763
Anonymous
InvitéInvité
Coucou !

Désolée pour le temps d'attente, bien qu'en "vacances" il s'avère que j'ai pas mal de travaux à rendre fin février et je profite du temps libre pour avancer :v


Mais du coup, outre ce bémol de ma part, tout me convient pour ta fiche ! Tu es donc validé et bon retour parmi nous ♥️

Tu peux donc faire la suite. Tu peux aller faire une demande de logement mais également réaliser ton carnet de correspondance et pour rp, tu peux passer par !

Si tu as envie d'aider AIji à chaperonner les gosses durant l'event, n'hésite pas !
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